La première session 2013 de la carte professionnelle de presse ouvre ses portes
Huit jours francs pour l'examen des dossiers soumis par les postulants à la carte de presse, délivrée, conformément aux dispositions du titre 1, chapitre 1 de la loi n°12/2001 portant Code de la Communication audiovisuelle, cinématographique et écrite en République gabonaise. Les 15 commissaires, désignés par le ministre en charge de la Communication, émanant de l'administration, des organisations corporatistes et des médias, permettront donc aux journalistes, techniciens et producteurs de se procurer cette pièce, pour ceux qui ne l'avaient pas encore, ou de la renouveler, pour ceux qui l'avaient déjà obtenue lors des précédentes sessions et qui était arrivée à expiration, la validité de la carte professionnelle de presse étant, pour l'instant, d'un an.
Les professionnels de la communication totalisant 20 ans et plus d'expérience dans le secteur, peuvent également postuler à la carte de Communicateur honoraire, la carte professionnelle de presse étant un instrument, institué par le législateur, pour assurer l'égalité d'accès de tous les professionnels des médias à l'information.
Dans son allocution, à l'ouverture des travaux de la session, à l'auditorium de la Maison Georges Rawiri, le président de la Commission de la carte professionnelle de presse, après l'installation de son bureau, par le ministre de la Santé, Léon Nzouba, assurant l'intérim du ministre de la Communication, en déplacement, a souligné l'importance de cette session, qui se tient, après une année d'inactivité de la commission et alors que le secteur communication subit de nombreuses réformes en profondeurs.
Pascal Migoula a ainsi rappelé aux prétendants à la carte, les exigences de rigueur et de compétitivité dans lesquelles se développe actuellement le secteur médiatique, afin de réaliser quelle sont les responsabilités attachées au fait de détenir ce sésame. Exigences contenus dans la charte des devoirs et des droits du journaliste gabonais, adoptée en 1996 et révisé au mois de décembre 2012, ce qui est devenu : la charte d'éthique et de déontologie du journaliste au Gabon.
Avant de déclarer les travaux officiellement ouvert, le ministre Léon Nzouba, au nom du ministre Blaise Louembé, a justement souligné que la carte professionnelle de presse constitue un instrument d'affirmation de la liberté de la presse et de l'indépendance des professionnels des médias et qu'elle implique la maîtrise d'un métier et la reconnaissance des responsabilités qui en découlent. Il a souligné le caractère stratégique que constitue l'information dans le développement du Gabon. Le président de la République ayant à dessein l'éclosion d'une presse de qualité, à même d'aider les pouvoirs publics et l'ensemble des institutions du pays à remplir leurs obligations et missions.
La commission se réunit tous les jours ouvrables à la maison Georges Rawiri. Les dossiers, eux, peuvent être déposés au secrétariat de la Direction Générale de la Communication, assurant le secrétariat permanent de la commission. La prochaine session est prévue pour la première quinzaine du mois de novembre prochain.
Fidel Biteghe