L’INDUSTRIALISATION EN COURS DE TÉLÉCHARGEMENT.

L’INDUSTRIALISATION EN COURS DE TÉLÉCHARGEMENT.



L’industrialisation prend ses quartiers
Le Gabon bien parti pour relever le défit de l’industrialisation

En créant en 2012, la Zone Economique Spéciale (ZES) de Nkok (27 Km  de Libreville), le Président de la République, Ali BONGO ONDIMBA venait  de mettre le Gabon sur le chemin tant espéré de l’industrialisation. Plus de 10 années après cette mise en route, peu comprise à cette époque, les chiffres et les perspectives semblent fort heureusement donner raison à la vision qui porte déjà ses fruits et fait entrer le Gabon  dans un processus de développement.
Considérée comme la pierre angulaire de la stratégie  de développement du gouvernement gabonais, l’industrialisation de Nkok a déjà enregistré  des résultats qui laissent présager d’un avenir prometteur et serein.
 
Installée sur 1126 ha, la ZES qui a évoluée, pour répondre aux exigences et aux besoins de développement, en Zone d’Investissement Spéciale (ZIS) de Nkok, a  déjà pu offrir 8000 emplois directs et 12000 emplois indirects depuis sa  création. Jamais dans l’histoire  de la nation une telle prouesse n’avait été réalisée en si peu de temps. Cette performance qui  fait de la ZIS de Nkok, la première dans la sous région d’Afrique centrale, peut s’expliquer par l’engouement des investisseurs étrangers soumis à un  régime privilégié qui ont rejoint ce projet. Les facilités qui ont séduites et favorisées l’arrivée de près d’une centaine d’entreprises étrangères (87 déjà en activité), sont d’ordre fiscales et administratives.
 
Le Président Gabonais, dont l’ambition est d’hisser  son pays parmi les grandes nations, n’a donc pas lésiné sur les moyens pour sortir le plus grand nombre de la précarité qui gangrène le pays. D’où la signature Partenariat Public Privé entre le Gabon et le groupe ARISE à travers la société Gabon Spécial Economic Zone (GSEZ) SA.
 
Avec plus de 2 milliards  de dollars déjà investit, ce qui avait été à l’origine une Zone économique spéciale a pris une autre dimension. Le besoin de diversifier l’économie gabonaise et le succès des premières années d’expérience, ont même poussé le gouvernement gabonais, il y a  tres peu de temps, à changer le statut  juridique pour intégrer le plus grand nombre d’entreprises. A ce jour, la ZIS de NKOK dispose de 83 parcs à bois qui font son succès. Et c’ est le plus grand pole régional de l’industrie du bois dont le cluster comprend des entreprises opérant de la 1ere à la 3e  transformation du bois.
L’interdiction en 2009 d’exporter des  grumes, constitue un  tournant majeur dans le processus de développement et dans l’employabilité des jeunes. La transformation locale du bois, après cette interdiction, a consacré le secteur comme le premier qui emploie le plus  grand nombre d’actifs dans le pays. L’industrie du bois gabonais offre  désormais sur le marché international du bois scié, des  feuillages de contreplaqué et  des panneaux de particules et dans un avenir certain des meubles en bois.
 
Par ailleurs, le processus de transformation des grumes opéré, avant 2009, hors de nos frontières avait longtemps privé la main d’œuvre locale d’exercer dans ce domaine à  forte  valeur ajoutée. Le Président Ali BONGO ONDIMBA  a donc  réparé  un  impair qui a privé le Gabon, pendant des décennies, d’une expertise locale dans la transformation du bois.
 
La ZIS de Nkok offre entre autre une diversification sans précédant à un pays à fort  potentiel. Mais l’industrie du bois doit désormais composer avec l’arrivée de plusieurs entreprises qui œuvrent  dans des domaines variés. On les retrouve dans le secteur pharmaceutique, le recyclage des déchets métalliques et du plastique, le charbon et même le raffinage de l’or. Ce sont plusieurs autres secteurs disposés à employer des jeunes au fil du temps. D’autres investisseurs des secteurs porteurs comme l’agriculture, le commerce, les nouvelles  technologies  de la communication ou la  recherche sont  sur  le point  de  rejoindre ce projet dont la notoriété est reconnue à l’international.
 
Les perspectives d’emplois durables auraient été un simple mirage si la vision du Chef d’Etat, n’avait pas intégré la formation  des jeunes, pour répondre  à la  demande  des entreprises de plus en plus exigeantes dans un environnement ou la qualité est la norme. Le gouvernement a donc pris l’initiative de construire à Nkok trois centres de formations qui donnent à la main d’œuvre locale les qualités requises pour être le premier choix des entreprises installées à la ZIS de Nkok.