Republique Gabonaise

L’auditorium de la « maison Georges RAWIRI » a abrité le vendredi 30 et samedi 31 mai 2014, les festivités marquant la célébration en différé de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse au Gabon.

Organisées par le Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste, en partenariat avec l’organisation des Nations-Unies pour l’éducation la science et la culture (UNESCO), ces assises avaient pour thème général : « Vers de nouveaux objectifs : liberté de la presse et développement durable ».

La cérémonie d’ouverture, présidée par Madame Monique OYANE ép. ONDO MVE, Secrétaire Général Adjoint représentant Monsieur le Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste, Pastor NGOUA N’NEME, a été rehaussée de la présence de la coordinatrice générale du système des Nations-Unies au Gabon, Madame Marie Evelyne PETRUS BARRY. Plusieurs professionnels de la communication ont également pris part à cette cérémonie.

A l’entame de cette rencontre de deux jours, Monsieur Jean Pascal NDONG, président du comité d’organisation de l’édition 2014 de cette journée de la liberté de la presse, a relevé l’intérêt particulier de cet événement placé, cette année, sous le signe d’un acte précurseur d’une ère nouvelle pour le secteur de la communication au Gabon.

Rappelant l’intérêt de l’existence d’une presse libre sans laquelle il ne peut y avoir de démocratie, notre confrère a souligné que le combat de la liberté de la presse ne sera viable que lorsque cette presse fera preuve d’une capacité et d’un souci constant d’auto-contrôle et d’auto-régulation.

Dans son allocution de circonstance, la coordinatrice générale du système des Nations-Unies au Gabon, Madame Marie Evelyne PETRUS BARRY, a indiqué que cette célébration est l’occasion de réfléchir sur la place de la liberté d’expression dans « les objectifs du développement durable », devant remplacer «les objectifs du millénaire pour le développement » après 2015, conformément au nouvel agenda de développement des Nations-Unies.

Aussi, a-t-elle affirmé je cite « ce n’est que lorsque les journalistes sont libres de surveiller, d’enquêter et de critiquer les politiques et les actions, qu’une bonne gouvernance peut exister » fin de citation.

Madame Marie Evelyne PETRUS BARRY a en outre estimé que la réalisation des objectifs de développement durable bénéficiera certainement d’un environnement favorable à la liberté d’expression et, par conséquent, à la liberté de la presse.

Ouvrant officiellement les travaux, Madame Monique OYANE ép. ONDO MVE, Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication et de la Poste, a invité les professionnels de la communication à prendre conscience du rôle d’aiguillon de la société qu’ils doivent jouer dans la mise en œuvre des programmes devant concourir à l’atteinte des objectifs du développement durable.

Cette prise de conscience s’avère nécessaire et urgente, au regard des réformes entreprises dans le cadre du programme Gabon Communication contenu dans le Plan Stratégique Gabon Emergent, dont les bases viennent d’être jetées avec la rédaction récente d’un nouveau code de la communication et, très prochainement, par la tenue des états généraux de la communication dans notre pays.

AP/DGCOM